Mardi 3 mars 2009. Les avocats d'Yvan Colonna ont mis en cause les policiers chargés de l'enquête sur le meurtre du préfet Erignac. Les défenseurs du berger de Cargèse dénoncent la manière dont le nom d'Yvan Colonna est apparu dans le dossier. Pour eux, il aurait été soufflé par les policiers eux-mêmes aux premiers membres du commando, qui l'auraient ensuite désigné comme le tireur. «Ce n'est pas une technique de travail de la police judiciaire de souffler des noms à des personnes en garde à vue», s'est défendu Frédéric Veaux, ancien chef de la division nationale antiterroriste (DNAT), responsable de l'enquête.