Lundi 17 février, le ministre de l'Agriculture et de la Pêche, Michel Barnier, à l'occasion d'un panel des lecteurs du Parisien/Aujourd'hui en France, s'est plié au jeu des questions des français.
OGM (organismes génétiquement modifiés), pesticides, sécurité sanitaire, agriculture raisonnée ou biologique, le ministre a abordé tous les thèmes et essayé de répondre à toutes les préoccupations de ses interlocuteurs.
Concernant, les organismes génétiquement modifiés, l'une des principales questions des lecteurs, Michel Barnier, a souligné qu'il fallait se défendre de toute idéologie. "Au sujet du seul maïs Monsanto 810, on a un doute non pas sur des questions de santé mais sur des questions d'environnement, a expliqué le ministre. La question est de savoir s'il y a des risques de disséminations par rapport a des cultures à côté où on cultive sans ce maïs." et d'ajouter : "On a un besoin de recherche sur tous ces sujets de biotechnologies. Il faut prendre garde de ne pas abandonner la recherche au profit d'une seule société multinationale américaine."
Pour les risques sanitaires du type viande irlandaise contaminée à la dioxyne, le ministre a souligné que la réponse se trouvait dans la mise en place de stratégies européennes. Par ailleurs le ministre a souligné qu'il entendait d'ici à cinq ans tripler la mise en culture du bio, qui passerait ainsi de 2 à 6% de la surface cultivée.