Comme il le dit lui-même, Gonzales est moins connu que ses amis Feist, Philippe Katerine, Arielle Dombasle ou Jane Birkin, pour lesquels il a composé des albums. Mais Gonzales, qui cache derrière son personnage exubérant un appétit quasi scientifique de la musique, sera à l'Olympia le 1 er décembre, avec toute sa clique.
Au vu de la performance époustouflante qui s'annonce, les avertis auront déjà réservé.
Par la suite, le canadien incarnera les mains de Gainsbourg, dans le film du dessinateur Joann Sfar : " Serge Gainsbourg, vie héroïque".
Si Gonzales a été approchée pour ce rôle de " composition", c'est justement parce qu' il n'affiche pas la même révérence que les chanteurs français pour l'homme à la tête de chou. Peut-être aussi parce qu'il a été comme lui, à l'école du piano bar pendant 10 ans. " Pour le public des bars, il faut être capable de tout jouer. De Jackson à Chopin. Pas forcément parfaitement, mais ce qui compte c'est l'émotion qu'on transmet" rapporte celui qui se voit comme un "entertainer" un divertisseur de public, voire comédien frustré. Plus pour très longtemps, vu qu'il se tourne de plus en plus vers le cinéma.