Une trentaine d'ascensoristes se sont réunis mercredi à Paris pour «saluer la mémoire» de leur collègue mort samedi après la chute d'une cabine d'un ascenseur. Rassemblés à l'appel de la CGT devant l'immeuble où a eu lieu l'accident, avenue du Maine (14e), ils ont rappelé leur opposition à la «sous-traitance» qui risque, selon eux, de «multiplier les accidents».
L'entreprise Schindler est directement mise en cause par ces salariés qui lui reprochent un recours trop fréquent à la sous-traitance pour des raisons de coûts. De son côté, le groupe assure que la sous-traitance "n'est jamais totale" et ne concerne que certains travaux de modernisation. Son porte-parole, Bruno Lesage, responsable juridique, reconnaît en revanche que "la formation et les compétences des ouvriers victimes de l'accident n'avaient pas été contrôlées. Ce contrôle est réalisé au cours des travaux. Or la mission venait juste de commencer".
Une enquête sur les conditions du drame est en cours, confiée à la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP).