La résistance: vivre libre ou mourir

2012-07-16 225

Je met ca dans la section "vie pratique"! -Ce docu-fiction, agrémenté d'archives inédites, raconte l'histoire de la résistance intérieure française durant la Seconde Guerre mondiale. L’occupation de la France était détestée. La collaboration était haïe. Dès décembre 1940, le SS Knochen, chargé des questions de sécurité pour Berlin à Paris, sentait que la France grondait, qu’il fallait traquer les premiers résistants, sans quoi une résistance organisée allait prendre forme. Knochen fut le premier à détecter ce que Vichy et Pétain comprirent moins d’un an après la défaite, au printemps 1941 : "un vent mauvais" soufflait sur la France. La Résistance n’existait pas encore, et pourtant, dans tout le pays, les manifestations de colère éclataient : grèves, sabotages, manifestations patriotiques, journaux clandestins, réseaux d’évasion pour prisonniers de guerre... Un homme va réussir à coordonner ces formes de contestation sans cohérence ni stratégie, totalement improvisées et souvent politiquement confuses : Jean Moulin. Pour lui, la question n’est pas "Combien de gens peuvent résister ?", il les sait innombrables, mais "Comment rendre efficace cette résistance ?" C’est lui qui, à l’automne 1941, convainc le général de Gaulle de devenir le chef de cette résistance civile, alors que, de Londres, le Premier des résistants pensait que la bataille se jouait en Angleterre, aux côtés des Alliés. Petit à petit, la colère de cette société civile va s’incarner dans ces réseaux et mouvements clandestins. En s’unifiant et en se coordonnant, ils génèrent à leur tour des formes d’action adaptées à la lutte contre une armée d’occupation et un régime de collaboration : groupes armés, espionnage, propagande, sauvetage des persécutés, maquis. De leur fédération naîtra une réflexion commune sur les valeurs d’une France redevenue libre. Ce sont ces valeurs qui, depuis le début de 1943, régénèrent les Français, évitent au pays une guerre civile et permettent à tous ceux qui peuvent se battre de devenir acteurs de la libération de la Nation. Consultants historiques : Pierre Laborie, Jacques Semelin, Denis Peschanski, Serge Klarsfeld, Sabine Jansen et Lucien Lazare. "A considérer la Résistance sous le seul angle de la lutte armée, on en oublierait pres­que que les victoires remportées par les Français sur l'occupant furent le fait d'une multitude d'anony­mes, auteurs d'actes infimes ou audacieux, fort peu mis en lumière et rarement distingués. Loin des représentations héroïques de l'après-guerre et plus encore du travail de démystification entrepris à partir des années 1970, La Résistance s'appuie sur de récents travaux d'historiens comme Pierre Laborie ou Jacques Sémelin pour proposer une lecture sensiblement renouvelée de la période. Par un entrecroisement de reconstitutions et de scènes documentaires, cette production aux moyens importants retrace la formation et l'évolution d'un mouvement né du refus de laisser le pays aux mains de l'envahisseur.