Le syndrome de la page blanche par les jardiniers nomades

2012-05-31 5

Les jardiniers nomades, trois paysagistes et un architecte, ont conçu et réalisé Le syndrome de la page blanche pour le Festival des Hortillonnages 2012
A l’approche de l’île, un chalet ouvre tout grand ses murs et son sol blancs. Une sorte de camera obscura vous invite à pénétrer le lieu.
La lumière s’y est installée, superbe. Elle ondule, l’ombre d’une branche de saule ou les miroitements de l’eau l’occupent un instant et se retirent.
Le lieu invite à la méditation. Les troncs qui entourent l’île ont été chaulés et dès les premiers pas, une bouffée de parfum de fleurs blanches vous accueille.
Un hommage au vide, en marge des îles, un carré blanc sur fond blanc, un « James Turell » ? L’île ici se refait ici une virginité troublante et le visiteur est invité à vivre de multiples sensations blanches… visuelles, olfactives, ou auditives. Surtout s’il décide de s’installer un instant entre ciel et eau ou ciel et terre suspendu dans un confortable carré de toile blanche…Amjb