Pendant six mois, la restauration de la Vierge de Sète a été effectué entreprise Socra de Marsac spécialisée dans ce travail. Stella Maris a retrouvé le sommet de la Décanale Saint-Louis
Les années et les embruns de la Méditerranée n'avaient pas eu de pitié pour celle que les pêcheurs de Sète implorent les jours de gros temps. Tel un gisant, la « Bonne Mère » a déployé ses 6 mètres de long et sa tonne et demi d'alliage dans le hangar de la Socra, l'entreprise spécialisée dans la restauration d'œuvres d'art et de monuments. Perchée à 35 mètres au-dessus du sol, peu s'étaient doutés de l'étendue du mal. « Elle reposait sur une armature qui était très altérée par les infiltrations, les pigeons qui avaient fait leurs nids et les fientes d'oiseaux. L'acier de la structure avait subi une corrosion électrochimique, qui avait été accélérée par le sel des embruns. » La statue, tout en cuivre repoussé et réalisée par l'ornemaniste Cusson, était aussi cabossée. Des trous étaitent apparus, un doigt était tombé de sa main, sa couronne perdait une étoile et le serpent à la base n'avait plus de tête. Six mois de soins intensifs se sont avérés nécessaire.
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