L’assistance prodiguée par Médecins sans frontières aux populations qui en ont besoin nécessite de l’argent... Que ce soit pour l’achat de matériel, de médicaments, ou la mobilisation de ressources humaines. De l’argent qui doit parfois être débloqué en urgence.
Le deuxième, c’est de gérer les contraintes des circuits bancaires locaux.
En 2010, MSF en France disposait de ressources pour un montant de 229 millions d’euros. Elle en a dépensé 217.
Sur ces 217 millions d’euros de dépense, environ 82% ont été affectés aux interventions de terrain, comme celle qui a suivi le tremblement de terre haitien.
Le reste des dépenses se partage entre les frais de fonctionnement de l’association et la recherche de fonds.
Si l’on reprend le budget 2010, 11 millions d’euros n’ont pas été dépensés. Ils sont venus s’ajouter aux réserves.
L’un des buts de la réserve, c’est de pouvoir débloquer des fonds très rapidement... Car les équipes observent toujours un décalage entre le déclenchement d’une urgence et l’arrivée des dons.
Il y a l’attente, il y a aussi le volume des dons, qui ne correspond pas toujours aux besoins...
Les réserves ont un deuxième objectif
Exemple avec les programmes à destination des malades du Sida. Leur survie dépend de la prise quotidienne d’anti-rétroviraux. Des médicaments qu’ils vont devoir prendre à vie.
Au Malawi, ou en Ouganda, MSF a déjà du se substituer aux bailleurs de fonds pour financer l’achat des médicaments. Des dépenses de plusieurs centaines de milliers d’euros, réalisées grâce aux fonds en réserves, qui ont permis la poursuite des programmes de MSF.
Si vous souhaitez vous pencher plus en détail dans les dépenses de l’association, vous pouvez télécharger le rapport financier de 2010.
