Alexandre Mirlicourtois Zone euro : France, le maillon faible ?

2012-05-02 100

Xerfi Canal présente l'analyse d'Alexandre Mirlicourtois, directeur des études de Xerfi

Les perspectives de la France sont-elles réellement meilleures que celles de l’Europe du Sud ? C’est un avis largement partagé et un avis conforté par l’opinion des agences de notation. Dans la hiérarchie des notes attribuées par Standard & Poor’s, Moody’s et Fitch, la situation française est jugée bien meilleure que celle de ses voisins immédiats du sud de l’Europe. La France conserve même la meilleure note possible pour deux de ces agences. Les faiblesses de la zone euro sont donc bien géo-localisées. Elles sont au sud. Et pour ces pays, l’issue est toute trouvée : il leur faut sortir de l’euro. C’est mieux pour la zone euro, une zone euro limitée aux partenaires de même rang. C’est mieux pour eux. Le retour à la lire, la peseta, l’escudo ou la drachme entraînerait des dévaluations massives. De quoi restaurer la compétitivité, équilibrer les comptes extérieurs et en bout de course assainir les finances publiques. De son côté, la France serait, elle, assez forte pour rester dans cette zone euro réduite aux pays du Nord. Autant le dire toute de suite, c’est une avalanche d’idées reçues ! Il suffit de comparer quelques chiffres pour s’en convaincre. D’abord, notre industrie ne pèse pas lourd face à l’industrie italienne. Les entreprises industrielles contribuent ainsi pour 19% au PIB de l’Italie contre moins de 13% pour la France : c’est un écart de 6,4 points. Mais ce n’est pas tout. Le tissu des PME industrielles est resté très dense en Italie. [...]

Alexandre Mirlicourtois, Zone euro : France, le maillon faible ?, une vidéo Xerfi Canal

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