La Propreté de Paris met en service des balayeuses aspiratrices électriques

2012-04-24 58

Équipements devenus indispensables au nettoyage des rues, les 86 aspiratrices de trottoirs des Service technique de la propreté de Paris arpentent 7 jours sur 7, des kilomètres de trottoirs parisiens sur deux plages horaires comprises entre 6h et 20h.

Problème : ces véhicules, équipés de motorisation thermique traditionnelle, combinent nuisances sonores, pollution de l'air et émissions de CO2. Roulant à faible vitesse, ces engins engendrent un bruit intense pour les passants. De plus vues les horaires de services, ils représentent une vraie nuisance pour les riverains des garages.

Mise en production

Après une phase de test des prototypes fin 2009 - début 2010 qui a permis de vérifier que la recharge nocturne permettait une autonomie diurne suffisante, 9 modèles ont été acquis et seront livrés dans des arrondissements où l'implantation des garages occasionne le plus de nuisances sonores de voisinage, notamment matinales.

Les balayeuses aspiratrices électriques sont en effet inaudibles en phase de haut le pied et le gain est compris entre 8 et 10 db en phase de travail. Soit un bruit ressenti divisé par 3. La santé-sécurité au travail des agents de nettoyage qui pilotent ces engins s'en trouvent donc grandement améliorées.

Investir sur le long terme

Comme pour les véhicules particuliers, c'est à l'achat que le choix de l'électrique se paie cher. Une balayeuse thermique coûte environ 100.000 € contre 170.000 pour son équivalent électrique. Cependant, selon les services techniques de la ville, les éléments mécaniques sont moins sollicités et la durée de vie du matériel pourrait être portée de 4 ans à 6 ans. De même, le coût horaire d'un modèle thermique est d'environ 4 € de gasoil contre 0,6 € d'électricité.