La prévention des nuisances aéroportuaires se renforce autour de Roissy

2011-11-22 168

800.000 habitants subissent les nuisances sonores des avions à l'atterrissage ou au décollage sur les trois aéroports franciliens. Cette pollution – dont les effets sanitaires sont reconnus – fait l'objet d'actions spécifiques de réduction à l'instar des subventions à l'insonorisation des logements.

Aides financières pour l'isolation acoustique

La ministre en charge de l'environnement, Nathalie Kosciusko-Morizet s'est déplacée à Groslay (95) pour confirmer l'augmentation de la prise en charge des travaux sur des habitations situées au sein des zones de Plan de Gêne Sonore (PGS). Les subventions concerneront désormais la totalité de la facture contre 80 voire 95 % auparavant. Les crèches et écoles bénéficieront désormais toutes de cette aide, qui ne concerne pour l'heure, que les établissements construits avant l'aéroport.

Relèvement des altitudes d'approches

Mesure découlant directement du Grenelle, le relèvement de 300m de l'altitude d'approche des avions devrait soulager les oreilles de dizaines de milliers de riverains et ce autour des aéroports d'Ile-de-France (Roissy, Orly, Le Bourget) dès le 17 novembre 2011. Mais revers de la médaille, d'autres populations plus éloignées, qui étaient hors de portée du bruit, se retrouveront exposées. Mais dans une moindre mesure toutefois : situées plus loin des couloirs aériens, les nuisances resterons faibles.

Trafic nocturne

Enfin, si les avions les plus bruyants doivent être interdits de circulation la nuit, la mesure phare revendiquée par les associations de riverains – le couvre-feux durant 8 heures consécutives déjà effectif à Orly – n'est toujours pas d'actualité sur la plate-forme de Roissy. Pourtant chaque nuit, entre 22h et 6h du matin, ce sont presque 200 aéronefs qui décollent ou atterrissent de l'aéroport.