Peu après la chute du mur, Berlin devient un grand terrain de jeu, de production et de présentation, de l’art contemporain. Surtout, les nombreux espaces laissés vacants dans un centre ville à moitié abandonné sont une chance pour « commencer de nouveau ». Quelques collectionneurs ne s’y trompent pas et, tels Erika et Rolf Hoffmann, lancent de beaux projets d’architecture et de présentation de leurs acquisitions. Ils sont suivis par d’autres grands noms (Flick, Boros, Olbricht) qui, chacun à leur façon, viennent présenter l’art qui les intéresse dans une ville en devenir. Mais il se cache, derrière cela, des dizaines de jeunes collectionneurs qui achètent peu d’art et le vivent « au quotidien » ainsi que des projets d’artistes qui remettent directement en cause l’acte de collection (True Collectors, Erika Mustermann Collection).
