Simone Weil et les contes

2011-10-24 3

extrait tiré du site http://www.baglis.tv et d'une table ronde intitulée "La métaphysique des contes de fées"

Il existe dans le monde plus de trente mille contes… et comme nous l’indique Jean Borella « on ne sait pas d’où ils proviennent, mais une chose est sûre, ils peuvent nous emmener très très loin… ! ». Le conte est une œuvre littéraire erratique (qui vient de nulle part) et cette spécificité lui confère inaltérabilité et universalité : il nous enseigne donc à l’instar des mythes, de la gnose ou de toute forme de Connaissance Traditionnelle: « ce qui est de nos jours oublié ». De ce passé immémoriel, le lecteur-auditeur en acquiert peut-être l’intuition, le pressentiment ou l’intime conviction (selon son degrés d’ouverture aux « choses de l’esprit » pourrait-on dire en terme actuel, ou bien « au monde suprahumain » en terme plus initiatique) que le conte lui apprend quelque chose sur lui-même.
L’homme a une soif de connaissance et d’interprétation insatiable. Ainsi, au gré des modes et des cultures coexistent-ils différents niveaux d’interprétations des contes, passant du plus utilitariste (moral & sociologique) à l’émotionnel (littéraire), au purement humain (trop humain : l’analyse psychanalytique) ou encore au plus global (l’analyse métaphysique).

Pour accéder à l'intégralité de la vidéo, allez sur:http://www.baglis.tv/philosophie-video/metaphysique/1737-metaphysique-contes-fees.html

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