Et si nous avions pu arrêter le virus du sida avant qu’il ne se propage au–delà de son berceau rural en Afrique équatoriale ? Si quelqu’un avait été sur place, à la recherche de nouvelles maladies, dans les décennies qui ont précédé l’explosion de l’épidémie dans les années 80 ? Combien de millions de vies auraient été sauvées ?
Ce sont-là quelques unes des questions saisissantes que posent les travaux du professeur Nathan Wolfe, de l’université de Stanford, et de son équipe au Global Viral Forecasting, l’institut de recherche indépendant qu’il a fondé pour l’innovation de nouvelles méthodes de détection et de prévention des maladies.