Peu avant que ne débute le grand rassemblement organisé par La Règle du Jeu, Change in Syria for democracy et France Syrie Démocratie et qui réunissait toutes les sensibilités de l’opposition syrienne, mais aussi des personnalités tels que Fadela Amara, François Bayrou, Xavier Beauvois, Jane Birkin, Cécile Duflot, Laurent Fabius, André Glucksmann, Bernard Kouchner, Axel Poniatowski, Aalam Wassef, Rama Yade, Bernard-Henri Lévy était interviewé par Ruth Elkrief, pour le journal de BFM :« Ce que nous souhaitons, a-t-il déclaré, c’est que l’Europe impose au Conseil de Sécurité une résolution, déjà rédigée, et qui infligerait des sanctions à Bachar Assad ce « maitre ès terreur » qui, pour l’instant, massacre impunément son peuple. » Bernard-Henri Lévy a continué: « la conscience universelle est en train de changer et il y a un moment où, quand les dictateurs franchissent la ligne rouge, cela ne leur est pas pardonné. Kadhafi, assez vite, ne sera plus là. Et les jours de Bachar el Assad à la tête de la Syrie sont comptés. Quand on pratique la politique de la terreur, quand on s’arroge le droit de massacrer son propre peuple, quand on pratique la politique des otages, de la destruction systématique des villages de son propre pays, on franchit la ligne rouge et la communauté internationale, nouvelle manière, a des règles qu’elle inflige dorénavant avec une certaine sévérité. Il y a un vent nouveau sur cette communauté internationale ».
Laurence Roblin