Les 9 et 16 octobre 2011 auront lieu les « primaires citoyennes » organisées par le Parti socialiste. Pour voter, il suffira de s’acquitter d’une participation au frais d’organisation d’un montant de un euro et de signer une charte d’adhésion aux valeurs de la gauche. Le dépôt officiel de candidatures a lieu entre le 28 juin et le 13 juillet, même si plusieurs personnalités du PS se sont déjà déclarées.
Si le principe des primaires a parfois été critiqué, il a aussi fait des émules au sein des autres partis de gauche. Ainsi, Europe-Ecologie/Les Verts et le Front de gauche auront aussi leurs primaires, même si celles-ci ne donnent pas toujours leur nom. A droite, l’eurodéputé Alain Lamassoure a déclaré dans une tribune du Monde que « la meilleure manière de perturber un scénario catastrophe déjà en cours d’écriture serait, pour le président sortant, de prendre lui-même l’initiative de proposer des primaires à droite, en annonçant sa propre candidature ». L’ancien ministre considère en effet que la primaire socialiste créera autour du candidat qui sera choisi « la fameuse dynamique qui est souvent la clé de l’élection ».
Des déclarations pas forcément bien accueillies par les membres de la majorité, notamment pour ceux qui à l’instar de la ministre Nadine Morano, considèrent que la droite possède déjà son candidat naturel et incontesté en la personne de Nicolas Sarkozy.
La bataille des primaires a-t-elle déjà commencé ? Le principe est-il amené à se généraliser dans l’ensemble du paysage politique ? Doit-on s’attendre à une mobilisation massive des Français ?
Invités :
+Jean-Vincent Placé, vice-Président du Conseil Régional d’Île-de-France et membre de la direction d’Europe-Ecologie Les Verts
+Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF
+Olivier Ferrand, président de Terra Nova
+François Miquet-Marty, fondateur de l’Institut de sondages Viavoice
Diffusion : du lundi au jeudi à 20h50
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