C'est le paradoxe du moment. D'un côté, on nous décrit un environnement économique plus favorable, avec une croissance française de 1% au premier trimestre.
De l'autre, que voit-on ? Un niveau très élevé de défaillances d'entreprises. C'est ce qui ressort de notre indicateur Xerfi Risk, qui atteindra 62,9 en juin. 62,9, c'est bien plus que 50, qui est le niveau moyen de risque sur longue période. 62,9, c'est aussi plus de 60, c'est-à-dire le seuil d'un niveau de risque élevé. Aujourd'hui, il y a 20% de plus de défaillances qu'avant la crise.
D'un niveau déjà élevé, le risque de défaut progresse lui aussi. C'est bien ce que montre l'indicateur Xerfi Risk en hausse depuis janvier et qui a même repris 4 points depuis octobre. Ce qui a mis un coup d'arrêt brutal à l'amélioration des 12 mois précédents.
Comment expliquer cette nouvelle fragilité des entreprises ?
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