Peu de gens encore, hors des laboratoires, des services vétérinaires et de logistique, connaissent les RFID (Radio Frequency Identification), aussi nommées "étiquettes électroniques", "intelligentes", "smart tags", "transpondeurs", "puces à radiofréquences", "puces sans contact". Ces mouchards nés durant la seconde guerre mondiale supplantent désormais les codes-barres dans les objets de consommation et sont implantés dans les animaux, les titres de transport et didentité, les livres des bibliothèques, les arbres des villes, toutes choses de proche en proche, et même de plus en plus dêtres humains. Sans les nanotechnologies, qui permettent de réduire leur taille et leur prix, les puces RFID ninfesteraient pas nos vies et IBM ne pourrait pas proposer aux décideurs son programme de puçage généralisé de tout et de tous (des espaces "naturels" aux décors urbains, des marchandises aux infrastructures dénergie, de transports et aux services, de santé, déducation, des animaux aux humains)