Nathalie Kosciusko-Morizet, En route vers la présidentielle

2011-03-16 72

A propos de la catastrophe nucléaire nipponne :
A partir du moment où une centrale n’est plus refroidie même si elle est à l’arrêt, le réacteur s’échauffe, et ça fait de la pression dans la cuve. Le cas le moins grave (…), c’est si la cuve reste confinée, de temps en temps on relâche intentionnellement la vapeur, et celle-ci peut-être très chargée en radioactivité (…). Là où cela devient catastrophique, c’est s’il y a un ‘‘déconfinement’’ de la cuve (…). Il semble qu’il y en ait déjà un sur le réacteur n°2, et peut-être un début de ‘‘déconfinement’’ sur le réacteur n°3. Il semble aussi que le niveau de l’eau baisse dans certaines piscines de combustibles usés (…) notamment celles du réacteur n°4 : ils peuvent également rentrer en fusion (les piscines ne sont pas dans des espaces confinés, et ça c’est de la radioactivité qui est relâchée directement dans l’atmosphère) (…). Depuis que l’on sait qu’on a des débuts de ‘‘déconfinement’’, on a des ‘‘relargages’’ plus importants de radioactivité dans l’environnement et on sait qu’on peut s’acheminer vers une catastrophe (…). Les opérateurs du site prennent de très grands risques et travaillent dans des conditions extrêmement difficiles (…). Ils sont exposés à des ‘‘doses héroïques’’ (…), ils ne pourront donc pas continuer très longtemps à travailler. »

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