Epris de l'amour de moy-même_0001

2011-03-05 364

J'ai découvert un poème de Philippe Habert un jeune auteur du tout début du dix-septième siècle :

Épris de l'amour de moy-même,
De Berger que j'estois je devins une Fleur ;
Faites proffit de mon malheur,
Vous que le Ciel orna d'une beauté suprême ;
Et pour en eviter les coups,
Puisqu'il faut que tout ayme, aymez d'autres que vous.

Quelques rappels sur Narcisse auquel le poète fait référence. Wikipedia nous dit :
L'histoire est notamment rapportée dans Les Métamorphoses d'Ovide : Narcisse est d'une beauté exceptionnelle mais d'un caractère très fier : il repousse la nymphe Écho ainsi que tous ceux qui sont amoureux de lui. Un jour, il voit son reflet dans l'eau et en tombe amoureux. Il y reste alors de longs jours à désespérer de ne jamais pouvoir rattraper sa propre image. Il finit par dépérir puis mourir, et est pleuré par ses sœurs les naïades. À l'endroit où l'on retire son corps, on découvre des fleurs blanches : ce sont les narcisses.

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