Interview de Marcel Grandpierre, professeur des Universités. Extrait du "Parcours de chercheurs" de Jean Faucher, chercheur en génie électrique, professeur émérite de l'Institut national polytechnique de Toulouse.
Jean Faucher a consacré une partie de son activité de chercheur à l'étude du traitement de l'information pour la modélisation, la surveillance et le diagnostic des machines électriques. Par goût et grâce, notamment, à son expérience passée d'expatrié, Jean Faucher a été chargé des relations internationales de l'INPT. Les machines à réluctance variable ont été l'objet principal de son doctorat d'Etat soutenu en 1981. Durant 13 ans, il a été, au sein du Laboratoire LEEI de l'ENSEEIHT, responsable du groupe de recherche sur la commande par calculateurs des ensembles machines-convertisseurs. Au cours de sa carrière, il a, par ailleurs, présidé le jury de l'agrégation de Physique Appliquée.
SCRIPT : "Il faut attendre la moitié du 19ème siècle pour voir les premières notions d'automatique et la notion fondamentale qui a été de séparer l'énergie du signal. Vous avez la source d'énergie, qui en fait est le réseau alternatif, qui est rabaissée en tension, qui est redressée, donc vous voyez ici une entrée d'énergie. En sortie, on va alimenter une charge. On veut, certes, une tension continue, mais qui soit capable de débiter un certain courant. Donc, ça c'est la notion d'amplification, ici. Et ici, vous avez la notion de traitement de signal. C'est-à-dire que l'on va commander ce système à partir, ici, d'un système qui ne fait pas apparaître d'énergie. C'est-à-dire, on a de la tension mais pas du courant. Un petit exemple, pour donner une idée de ce qu'on sait faire en automatique aujourd'hui ..."