Le musicien Yann Tiersen est cette semaine l’invité du Café, présenté par Mazarine Pingeot en partenariat avec Starbucks Coffee France, Dailymotion, Auféminin.com et lesinfos.com.
« Ce qui m’intéressait dans la musique, c’était de devenir de plus en plus libre », une vision de l’activité artistique on ne peux plus normale pour Yann Tiersen, musicien énigmatique, un peu à l’image de l’île bretonne d’Ouessant, où il a un pied-à-terre.
Profondément marqué par sa jeunesse à Rennes, par le festival des Transmusicales qui s’y tient chaque année, il a pourtant commencé son éducation musicale par les voies classiques. Mais après des années de conservatoire au piano et au violon, c’est le rock qui lui permet de s’épanouir pleinement en tant que musicien. « C’est à ce moment là que j’ai vraiment voulu me consacrer à la musique ». Il s’y adonne corps et âme, arrête le lycée, et a sorti en octobre 2010 son sixième album studio, Dust Lane. Une carrière rondement menée qui lui a apporté la notoriété, et une place prépondérante dans une scène musicale qui s’étend au delà des frontières de l’Hexagone.
Mais c’est surtout grâce au succès de la musique d’Amélie Poulain, film de Jean-Pierre Jeunet sorti en 2001, qu’il se fait connaître du grand public. Une notoriété un peu biaisée pour Yann Tiersen. Il avoue spontanément d’ailleurs que si c’était à refaire, il ne le referait pas. « Je ne pense pas que ça ait changé grand chose pour moi, en tout cas pas dans ma musique ».