Jean-Pierre Sueur (Soc, Loiret), président du groupe d’amitié franco-tunisien au Sénat, se dit inquiet face à la situation qui oppose, depuis la mi-décembre, les autorités tunisiennes à la jeunesse du pays, désemparée face aux conditions économiques et sociales.
Le taux de chômage des jeunes diplômés tunisiens s’élève en effet, selon les sources, entre 29 et 37 %, soit plus du double du reste de la population active. « La Tunisie a été un des premier pays d’Afrique à autant parier sur l’éducation, explique Jean-Pierre Sueur, « si bien qu’il y a en Tunisie beaucoup d’universités, beaucoup de jeunes diplômés. Et il y a toute une jeunesse de la Tunisie qui cherche sa place. »
Le président du groupe d’amitié France-Tunisie regrette « le silence des autorités françaises : je regrette que l’on se borne à quelques considérations générales disant que l’on est préoccupé. Nous ne pouvons pas accepter que des jeunes et des moins jeunes se fassent tirer dessus avec des balles réelles. La France et l’Europe doivent parler. » conclut-il.
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