Conférence du mardi 14 décembre 2010
Depuis l’apparition de la vie, toutes les espèces s’adaptent à leur environnement au fur et à mesure des changements imposés. L’espèce humaine, en revanche, a inversé ce processus en transformant son environnement pour l’adapter à son usage. Les progrès technologiques permettent à présent de transformer l’homme lui-même : les bénéfices médicaux sont grands pour les malades souffrant d’amputations ou d’affections jusqu’alors incurables. Mais en même temps survient le spectre du « meilleur des mondes » : jusqu’où doit aller l’amélioration de la nature humaine ? Quels pourraient être les critères orientant une évolution que certains appellent déjà le « transhumanisme » ? Fantasmes et peurs se retrouvent dans ce nouveau mythe de Prométhée.
Avec la participation de :
Jean-Claude Ameisen, professeur d’immunologie à l’université Paris-VII, président du comité d’éthique de l’INSERM ; Bernard Bayle, professeur à l’Ecole Nationale Supérieure de Physique de Strasbourg de l’Université de Strasbourg ; Bernadette Bensaude-Vincent, professeur d’histoire et de philosophie des sciences à l’université de Paris-X Nanterre ; Jean-Michel Besnier, professeur de philosophie à l’université de Paris-IV ; Dominique Lecourt, professeur de philosophie à l’université Paris Diderot ; Jean Leonetti, médecin cardiologue, député des Alpes Maritimes.
En partenariat avec l’Institut de Paléontologie Humaine.