Stéphane Bern, journaliste, écrivain et animateur est cette semaine l’invité du Café, présenté par Mazarine Pingeot en partenariat avec Starbucks Coffee France, Dailymotion et lesinfos.com.
Homme multicartes par excellence, Stéphane Bern a pourtant horreur des cases, et revendique totalement sa liberté, ainsi que celle des autres à n'appartenir à aucune catégorie. "Gamin, j'étais déjà très insolent, limite tête à claques", confie-t-il en révélant qu'il avait beaucoup de mal avec "l'éducation prussienne" reçue de ses parents. "Très vite, j'ai eu une double vie", précise-t-il en évoquant incidemment son homosexualité qu'il n'a réellement assumée que sur le tard.
Fanatique des têtes couronnées dès son plus jeune âge, à cause de ses grands parents luxembourgeois, il avoue que cette fascination lui a permis de faire carrière. C'est la "concrétisation d'un rêve d'enfant", qui lui a ouvert les portes de la célébrité sans l'avoir cherchée.
Monarchiste déçu, anti-communautariste convaincu, défenseur des libertés et actif au sein de multiples associations (VIH, enfance maltraitée, droits de l'homme), Stéphane Bern révèle également ses complexes : "Je me trouve vieux, gros et moche. Je ne m'aime pas beaucoup"...