En cette Nuit Blanche 2010, nous prenons la direction de l’île Saint-Louis. 3h30, l’estomac se trouve dans les chaussettes. La foule, devant une porte non identifiée. Des paquets en quantité dans les mains d’adolescents qui trépignent. “Je suis passée quatre fois, j’ai eu quatre croissants!” s’esclaffe une rousse qui parle trop fort pour n’avoir repris quatre fois que des viennoiseries. Les effluves beurrées nous entraînent vers la porte du syndicat patronal de la boulangerie et de la boulangerie pâtisserie.
