L'avocat prévient contre une talibanisation du pays et termine sa plaidoirie en soulignant qu’à cette allure, on aura bientôt une police islamique traquant dans la rue les gens qui ne font pas la prière.
Comme en Afghanistan. Mokrane Aït Larbi rappelle également que la police est restée passive devant les dépassements subis par les chrétiens en Algérie comme dans le cas de cette église qui a été brûlée à Tizi Ouzou en janvier 2009.
Il conclut:
«Le chrétien, certes, doit respecter le musulman, mais il faut que cela soit réciproque».
Le juge demande un dernier mot à Salem Fellak.
Celui-ci s’exécute : «Nous demandons seulement nos droits.»