La gestapo - Fonctionnaires et tortionnaires - 10/10

2010-08-22 2

Fin 1944, la Gestapo a recentré ses actions sur l’Allemagne. En 1945, dans l’ambiance d’apocalypse qui marque les derniers mois du Reich, la machine à semer la terreur échappe à tout contrôle. Plus la fin approche, plus il est risqué, que l’on soit militaire ou civil, d’exprimer le moindre doute sur la « victoire finale ». Le simple bon sens passe pour du défaitisme. Et la Gestapo pour qui, désormais, chacun est un coupable potentiel, frappe à coups redoublés. Cela n’empêche pas la plupart de ses hommes, des hauts dirigeants aux simples fonctionnaires, de se préparer à l’après-guerre. Ils effacent les traces de leurs agissements, détruisent les preuves de leurs exactions. Après 1945, il ne reste qu’une infime partie des milliers de dossiers constitués par la police secrète. Les hommes de la Gestapo changent d’identité ou prennent la fuite, grâce à des réseaux d’entraide qui leur permettent de gagner des pays sûrs, pour la plupart en Amérique latine.