Zayn Al-‘Abidîn ‘Ali ibn Al-Hussayn ibn ‘Ali ibn Abi Talib a dit dans son poème intitulé : « Laysa al-gharîb »
L’étranger n’est pas l’étranger du Cham ou du Yémen
L’étranger est plutôt l’étranger de la tombe et du linceul
Certes l’étranger a un droit pour son étrangeté
Sur les résidents des villes et des demeures
Ne repousse pas un étranger pour son étrangeté
Le temps le repousse déjà par l’humiliation et les épreuves
Mon voyage est long et mes provisions ne me permettront pas d’atteindre ma destination
Mes forces faiblissent et la mort me demande
Et j’ai encore des péchés que je ne connais pas
Allah les connaît, qu’ils soient secrets ou publics
Comme Allah est clément envers moi de m’impartir un délai
Et certes, j’ai persisté dans mon péché et Il me protège
Les heures de mes jours passent sans regrets
Sans pleurs, ni peur, ni tristesse
Je suis celui qui ferme les portes en persistant
Dans la désobéissance et l’œil d’Allah me regarde