Le 4 février 2010, la mairie du 18e a organisé les Etats généraux de l’hébergement d’urgence. Voici une vidéo qui dresse un état des lieux et des propositions.
Chaque nuit, à Paris, dans un contexte de pénurie de places d'hébergement et de logement à l'échelle francilienne, 1.000 familles sans toit sont hébergées dans des hôtels par le Département avec l’aide financière de l’Aide sociale à l’enfance, dont près de 300 dans le seul 18e arrondissement. A celles-ci s’ajoutent les familles en attente de régularisation prises en charge par le Samu Social, ainsi que par des associations caritatives, de sorte que l’hébergement à l’hôtel est devenu un véritable marché.
Les conditions de vie à l’hôtel sont, par bien des aspects, insatisfaisantes et inadaptées et en dépit de l’accompagnement social proposé aux familles, cet hébergement à l’hôtel peut s’installer dans la durée.
Pour lutter contre l’insalubrité de nombre de ces hôtels, un Observatoire est opérationnel depuis 2007 pour vérifier qu’ils répondent aux normes de sécurité et proscrire leur utilisation. Mais ces établissements ne sont pas tous répertoriés comme insalubres : ce fut le cas de l’hôtel Royal Hermel, qui ne répondait pas aux normes de sécurité électrique, et où un incendie s’est déclaré en août 2009.
Pour trouver des solutions à ce problème de mal-logement, le maire de Paris Bertrand Delanoë a désigné le 18e comme arrondissement pilote pour repenser le dispositif.
C’est pourquoi la municipalité du 18e a décidé d’organiser jeudi 4 février 2010 les Etats généraux de l’hébergement d’urgence en hôtel. L’objectif : dresser un état des lieux et faire des propositions.
