Hommage à Joe Dassin, mais aussi à Virgin Megastore ainsi qu'aux soirées de lancement de produit chez la Fnac dont la réputation vaut bien celles des voitures de troisième main en Ossétie du Sud.
Ce morceau, comme pour beaucoup, c'est un peu ma vie, une source de chaleur inépuisable. Le larynx de Joe Dassin est intemporel, et je me sens blasphème à l'idée de reprendre sa reprise. Jamais, avant jeudi soir, n'avais-je pensé qu'un instant jouer modestement cette oeuvre au bonheur perpétuel, à l'éclat de printemps universel. Ca parle quand même d'un type qui arrive à pécho la première gourdasse venue rien qu'en lui disant "salut ! hé, tu viens ? je connais des gens qui font de la guitare !" Heureusement, au piano, les paroles disparaissent, ne laissant plus que la divine envolée du piano malade, car mon piano est très malade, quand je fais un fa dièse, il vomit une fois sur deux, c'est n'importe quoi, ma serpillière lui dit merci.
Sinon, il y avait longtemps, dis donc ! Ravi de venir dépoussiérer ! Bref, pour la petite histoire et la grosse kassdédi, ce morceau vient donc de jeudi dernier après une folle soirée théâtre (je chercher à me diversifier un peu - après tout, il n'y a pas que la musique dans la vie, il y a aussi la pâte à sel) où la présence inopinée d'un piano lança le célèbre jeu "donne-moi le nom d'une musique, je vais faire semblant de la jouer et tu vas faire semblant de reconnaitre" avec moi dans le rôle du loukoum costumé penché sur le bidule. C'était très drôle, on recommencera.
Bref, j'espère que ça va très bien chez vous ! Moi oui. Je vous raconterai une autre fois !
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