La remise des Grands Prix SACEM s'est déroulée le lundi 14 décembre 2009, au Théâtre du Rond-Point.
Le Grand Prix du répertoire sacem à l’étranger a été remis à l'artiste Guadalupe Pineda.
« Faire le métier qu’on aime, dit-on, ça n’a pas de prix »…
Il est cependant des jours où l’on est heureux de prouver le contraire. Passer toute une vie à écrire, à composer, à éditer, c’est bien évidemment une chance mais qui se paie souvent en monnaie d’incertitudes et de stress. Et puis un soir, les lumières d’un théâtre s’allument, et l’on y reçoit, sous de vrais bravos, la vraie récompense, la reconnaissance de ceux qui, sachant ce que c’est que le doute, viennent vous dire qu’ils sont sûrs de vous, de votre talent, de votre travail, de votre carrière.
Les Grands Prix Sacem, ce sont les créateurs et le public qui se rejoignent pour dire “merci” aux grands artisans de la musique. Le lauréat entre alors au Panthéon d’un palmarès impressionnant où se côtoient Messiaen et Bashung, Devos et Delerue, Souchon et Dutilleux ou, cette année, David Guetta et Allain Leprest, Anne Roumanoff et Mantovani, Manu, Jacques, Lionel et leurs frères de la promotion 2009. Leur point commun est d’appartenir tous à la même société, la Sacem, fourmi au service des cigales, famille des aventuriers de la page blanche. La Sacem qui se bat pour que vivent les semeurs de rêves.
Ce soir, je suis heureux, dans ce beau théâtre du Rond-Point où Jean-Michel Ribes nous accueille. Ce soir, c’est tout ’éclectisme de nos sociétaires que nous célébrons : le cahier d’Arlequin, l’arc-en-ciel sonore. Ce soir, le Conseil d’administration de la Sacem, son directoire et tout son personnel sont fiers de vous présenter leur Palmarès 2009.
À une époque où nous luttons tous pour que survive la musique, où nous persistons à proclamer haut et fort : “Oui, les oeuvres ont une valeur”, il est bon que leurs créateurs aient des Prix.
Claude Lemesle
Président du Conseil d'administration de la Sacem