18: Alors, heureux ? Le juge Halphen et la ligne j@une

2009-11-12 885

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Au même moment, deux affaires viennent poser à nouveau la question de l'immunité judiciaire du président de la République en France. L'ancien président Jacques Chirac est renvoyé en correctionnelle dans l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris. Et la plainte déposée par Nicolas Sarkozy, victime d'une banale escroquerie à la carte bancaire pour un montant de 176 euros, est dénoncée par les avocats des accusés.

Comment un juge d'instruction traite-t-il une affaire dans laquelle apparait le nom du chef de l'Etat ?
Le juge Eric Halphen, qui a instruit l'affaire des HLM de la Ville de Paris, en témoigne devant Guy Birenbaum, justifiant notamment pour quelle raison il avait adressé une convocation au justiciable "Chirac, Jacques", se refusant à la moindre concession protocolaire, au nom de l'égalité des citoyens devant la Loi. Le constitutionnaliste Bastien François explique comment cette immunité est héritée en droite ligne de la monarchie française. Et encore aujourd'hui, le président de la République n'est pas un justiciable comme les autres : Me Pierre Degoul, avocat de l'un des accusés d'une très banale affaire à la carte bancaire en témoigne. Il raconte le déploiement de moyens utilisés dans cette affaire, dont l'une des victimes, pour le plus grand maheur des escrocs, s'appelle...Nicolas Sarkozy.

Au total, le juge Halphen est-il heureux de voir Chirac en correctionnelle ? Ecoutez sa réponse à Guy.

L'émission est proposée par Daniel Schneidermann, animée par Guy Birenbaum, et déco-réalisée par François Rose.

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