Récapitulatif des facilitations pour descendre les escaliers avec une spasticité du pied.
1
Le patient ne peut faire ni une extension des orteils, ni une dorsiflexion du pied et encore moins associer ces deux actions.
Il faut donc avancer le pied au bord de la marche en faisant dépasser l'extrémité de la chaussure, de manière à créer un axe artificiel.
De ce fait, la descente du pied sera plus facile autour de ce nouvel axe du mouvement
2
Faire fléchir les deux genoux du patient avant d'avancer le pied sain.
En effet, il est beaucoup plus facile pour un patient présentant de la spasticité de tenir la position unipodale en statique.
A ce stade de la pathologie, il est impossible de déverrouiller lentement le genou comme le fait un sujet sain, car il existe chez ces patients deux attracteurs :
l'un en recurvatum
et l'autre en légère flexion du genou.
Entre ces deux positions, on trouve une zone d'instabilité que le patient ne peut pas contrôler.
3
La position du rééducateur en aval du patient à la montée comme à la descente.
Le kinésithérapeute se tient toujours à la rampe pour pouvoir retenir le patient avec son corps
(plus qu'avec sa main) en cas de chute vers l'aval.
Le patient se sent alors en sécurité et la descente lui parait plus facile.
Il s'agit donc d'une véritable facilitation de l'action.
4
Il faut quantifier les performances du patient de manière simple et claire.
Par exemple :
en comptant le nombre de marches franchies.
Cette connaissance des résultats (CR) est un challenge car le patient veut améliorer ses performances.
La CR est donc considérée comme une véritable facilitation des performances du patient.