Daedelus est souvent considéré comme le "dandy de l’électro". Costumes victoriens et machines étranges, d’un autre âge, ses prestations DJ "live" ont une réputation explosive. Son album Love to Make Music To paraît en 2008. Expert dans l’art de bricoler une musique electro baroque, plutôt cérébrale et néanmoins taillée pour la piste, Daedelus vient ici "habiller" de ses séquences en dentelle britannique le son des étonnants Kneeboy. Ce quintet de jazz US contemporain lancé en 2005 par le trompettiste Dave Douglas sur son label Greenleaf Music (album Kneeboy) n’est pourtant ni en manque de couleurs, ni à cours d’idées.
En 2007, Joshua Redman déclare à qui veut l’entendre que leur deuxième opus, Low Electrical Worker, est son album favori. Ce gang de musiciens progressistes issus des scènes alternatives de Los Angeles et New York bâtissent patiemment, sur quatre albums, une musique à la fois purement organique (formation classique : sax, trompette, Fender Rhodes, basse et batterie) et naturellement doublée, zébrée d’électronique et d’effets numérisés. Très inventif, le résultat se moque bien des étiquettes, mêlant jazz, swing, rock, classique et avant-garde.
