Le viol par soumission chimique, mode opératoire "banalisé", selon la réalisatrice d'un documentaire

2025-01-21 122

Le procès des viols de Mazan a mis en pleine lumière le viol sous soumission chimique, une forme de criminalité, souvent sous-estimée, voire ignorée. Dans ce type d’affaires, la victime est droguée par son agresseur, un fléau qui n'a jamais fait l'objet d'une vaste enquête, jusqu’au documentaire diffusé ce mardi soir sur France 2, titré “Pour que la honte change de camp”. Il montre à quel point ce procédé n’est ni rare ni récent mais très courant, or les faits sont très peu documentés, et on ne sait pas exactement combien il y a de victimes.

“Je parle de phénomène systémique parce qu'en faisant mes recherches dans la presse, je me suis rendu compte que dans énormément de cas, c'était un mode opératoire assez banalisé. Régulièrement, on se rend compte que des victimes se plaignent de ne pas avoir de souvenirs, de ne pas savoir ce qui leur est arrivé, d'être inconscientes et, à aucun moment, le terme de soumission chimique n'a été posé”, constate sa co-réalisatrice Linda Bendali.

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