L'ancien Premier Ministre, Edouard Philippe, s'explique sur son nouveau look, avec ses cheveux noir corbeaux, qui fait beaucoup parler : "Je suis revenu d’entre les chauves !"

2025-01-18 16,269

L'ancien Premier Ministre, Edouard Philippe, joue la carte de la franchise et de la sincérité face à la maladie qu'il affronte depuis plusieurs mois. Et ct le cas une fois de plus, quand il est interrogé sur ses cheveux noir corbeau qu'il affiche désormais sur les plateaux télé, alors qu'auparavant il était chauve.

Face aux rumeurs d'implants ou de teinture ratée il s'explique en toute franchise :

"J’ai vécu le fait d’avoir l’alopécie qui n’était ni dangereuse, ni contagieuse, ni douloureuse, mais visible. Très visible. Et je peux dire, parce que je l’ai vécu, que perdre tous ses cheveux et tous ses poils, c’est tout sauf neutre. Ça change votre aspect, votre visage, le regard que vous avez sur vous-même et que les autres ont sur vous. Ce n’est pas rien.

En juin dernier, ça a commencé à repousser, sans traitement ni opération. Ça m’a fait drôle. J’ai l’impression de revivre ma puberté. Et il se trouve que les cheveux qui repoussent sont noirs. Ma fille m’a dit : C’est le retour du panda ! Et ça l’a bien fait marrer. Je suis en quelque sorte revenu d’entre parmi les chauves."

Le maire du Havre a subi deux maladies auto-immunes distinctes, en à peine quatre ans. D'abord un vitiligo, une maladie de peau qui s'est manifestée par le blanchissement soudain de sa barbe et de sa chevelure. Puis une alopécie, qui a provoqué la chute de sa barbe, une partie de ses cheveux, et surtout ses sourcils.

"Quand vous êtes un garçon et que vous avez 52 ans, que vous perdiez vos cheveux, tout le monde s'en fout", estime-t-il en 2023 sur TF1, relevant en revanche que "c'est les sourcils qui sont surprenants".

L'ancien Premier ministre a constaté que ces changements soudains dans son apparence généraient des questions quant à son état de santé :

"Je ne peux pas faire comme si ça n'existait pas, (...) parce qu'il y a plein de gens, quand ils me voient, qui se demandent si ce ne serait pas une maladie très grave".

Edouard Philippe martèle que "ça n'a aucune espèce de gravité, ce n'est pas douloureux, c'est comme ça". "Maintenant, c'est fini", sourit le président du parti Horizons à propos de sa dépigmentation, effet du vitiligo, "normalement ça ne bougera plus".