Trois de ses accusatrices ont été auditionnées ce mercredi 15 janvier à l’Assemblée nationale dans le cadre d’une commission d’enquête parlementaire sur les violences dans le secteur artistique et médiatique. Les faits reprochés remonteraient à la période où l’humoriste animait l’émission « Les 30 Glorieuses » sur Radio Nova, entre 2016 et 2019. Mis en examen en mars 2019 pour menaces de mort et harcèlement moral, il avait quitté Radio Nova en juin de la même année.
L’ancienne productrice Éponine Bégéja estime que les victimes ne sont pas exprimées par peur d’être accusées de racisme. « Contact, séduction, manipulation, agressivité et à la fin accusation de racisme, explique-t-elle sur la méthode. Il nous accuse de racisme et peut-être que Nova avait peur de ça. Parce qu’il allait monter en créneau en disant qu’on allait virer le seul arabe qui avait une émission. Il joue sur ça, sur le racisme systémique de notre société. Dans le cas Belattar on a été empêchées par ça ». « Je prédis que sa ligne de défense sera l’accusation de racisme » a ajouté la comédienne Christine Berrou. Cette dernière se serait fait séduire par Yassine Belattar avant de subir