Ces exécutions ont eu lieu dans la prison d'Angenga, située dans le nord-ouest du pays, dans un contexte de lutte contre la criminalité urbaine. Le ministre de la Justice, Constant Mutamba, a précisé que 45 des condamnés ont été exécutés fin décembre, et que les 57 autres ont subi le même sort dans les 48 heures suivant cette annonce. La décision d'appliquer la peine de mort soulève néanmoins de vives réactions.
Les 102 hommes exécutés, âgés de 18 à 35 ans, étaient tous identifiés comme des membres des « Kulunas », un terme local désignant les gangs de bandits urbains opérant dans les grandes villes, notamment à Kinshasa. Ces groupes criminels, qui terrorisent les quartiers, sont responsables de vols violents et d'attaques à main armée. La population semble partagée : certains considèrent que cette action violente est nécessaire pour rétablir l'ordre, tandis que d'autres redoutent les dérives de cette répression.
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