S'appuyant sur les informations relatives aux achats de pesticides, cette carte interactive permet d'identifier les substances utilisées dans chaque département. Générations Futures annonce des améliorations à venir courant janvier, offrant ainsi la possibilité de consulter les données par code postal.
## Une cartographie améliorée
L'association écologique, Générations Futures, a mis en ligne le jeudi 9 janvier une version révisée de sa carte "Géophyto", un outil destiné à informer sur les types de pesticides émis sur le territoire français.
## Une analyse en profondeur
Cette carte permet désormais de filtrer les informations par département, par année et par type de produit (herbicides, fongicides), tout en tenant compte de leur impact sur la santé (cancérogène, polluant des eaux, perturbateur endocrinien, toxique pour l'environnement). Selon l'association, cet outil représente une avancée significative en termes de transparence sur l'utilisation des pesticides.
## Observations révélatrices
Générations Futures souligne que cet outil contribue à mettre en lumière des tendances, notamment les volumes élevés d'achats de pesticides dans les régions avec une forte activité agricole, comme les départements spécialisés dans les grandes cultures ou viticulture. La Gironde détient le plus grand tonnage, alors que des départements comme l'Eure-et-Loir, la Marne et la Somme affichent également des achats concernés par des substances potentiellement nuisibles pour la santé et l'environnement.
## Limites de la carte interactive
Cette carte repose sur les données des ventes de pesticides recueillies par la Banque Nationale des Ventes des distributeurs (BNV-d), fournies par les distributeurs de produits phytopharmaceutiques. Cependant, elle ne permet pas de connaître l'utilisation précise des pesticides à l'échelle parcellaire, ce qui pourrait exposer les populations voisines à des risques. Générations Futures déplore également l'incapacité d'accéder aux informations au niveau communal, mais travaille sur une nouvelle carte qui, courant janvier, permettra d'atteindre l'échelle du code postal et d'ajouter d'autres catégories de substances.
