Des coups de feu intenses ont résonné dans le centre de N'Djamena, la capitale du Tchad, mercredi 8 janvier au soir. Des journalistes de l'AFP et des habitants interrogés par Reuters et Jeune Afrique ont confirmé ces événements alarmants. Alors que les détonations persistaient vers 20h45 (heure locale), une source sécuritaire a rapporté qu'un groupe armé avait engagé des tirs à l'intérieur du palais présidentiel. Le ministre des Affaires étrangères, Abderaman Koulamallah, a publié une vidéo sur Facebook pour affirmer que la situation était « sous contrôle » après ce qu'il a qualifié de « petit incident ».
## Situation sécuritaire renforcée
L'accès à toutes les voies menant vers la présidence a été restreint. Des chars ont été déployés dans les rues, notamment un placé devant le commissariat central, et des policiers armés ont été positionnés aux intersections. La peur palpable chez les résidents a conduit de nombreuses personnes à quitter les lieux en voiture ou à moto pour regagner leur domicile, selon les observations des journalistes de l'AFP.
## Contexte politique
Ces incidents ont eu lieu peu de temps après la visite à N'Djamena du ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, qui a eu des discussions avec plusieurs responsables tchadiens, y compris un entretien avec le président Mahamat Idriss Déby Itno.