"Tout peut encore changer, il est crucial de rester vigilant", a déclaré mercredi 8 janvier Jean-Luc Nélias, le responsable de l’équipe de Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance), le leader du Vendée Globe, alors qu'il est engagé dans la dernière étape de la course. Près des côtes du Cap-Vert, Charlie Dalin maintenait toujours une avance de 138 milles sur son principal concurrent, Yoann Richomme, selon le dernier pointage effectué mardi à 23 heures.
## Défis à venir
"La route ne sera pas simple en raison des vents soutenus qui l'attendent pour traverser des Canaries aux Açores, puis dirigeant vers la pointe de Bretagne, à proximité du golfe de Gascogne, et possiblement un final dans des vents froids", a précisé Jean-Luc Nélias lors d’une interview donnée à la direction des sports de Radio France. Une autre contrainte pour Charlie Dalin sera l'état de son bateau après plus de deux mois de navigation. "Les navires subissent un certain degré d'usure, donc on ne peut pas anticiper ce qui pourrait casser ou se détériorer", a-t-il ajouté.
## L'importance de la résistance
"C'est la fin et tout le monde en a conscience. Le bateau en ressent l'échéance tout comme le skipper. Les équipes techniques perçoivent également ce moment décisif. Cela dit, cela ne signifie pas que c'est terminé. Souvent, le plus difficile reste d'arriver au bout", a-t-il déclaré. Le record d’Armel Le Cléac'h établi en 2017 (74 jours, 3 heures, 35 minutes et 46 secondes) est sur le point d'être battu, puisque Charlie Dalin a franchi l'équateur retour dimanche avec un avantage de cinq jours sur le précédent record de 2017.
