Des manifestations joyeuses se sont déroulées mardi à Paris, Lyon et Marseille, réunissant des personnes s'opposant à Jean-Marie Le Pen, décédé ce jour-là. Le ministre de l'Intérieur a vivement critiqué ces "scènes de liesse".
## Des rassemblements pour célébrer un symbole
Les opposants se sont unis pour manifester leur satisfaction suite à la mort du fondateur du Front national. Plusieurs centaines de personnes se sont ainsi regroupées dans divers endroits de France pour fêter, entre chants, fumigènes et feux d'artifice, le décès de cette figure controversée de l'extrême droite.
## Une mobilisation marquée par la jeunesse
À Paris, environ un millier de manifestants, souvent jeunes, se sont côtoyés place de la République, comme l'a rapporté un journaliste sur place. Armés de fumigènes, de bouteilles de champagne et de slogans antifascistes, ils ont répondu à l'appel du collectif "Les inverti.e.s", exprimant que cet événement marquait surtout la fin d'un symbole et non simplement la mort d'un homme. Des membres du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) étaient également présents avec des slogans comme "La jeunesse emmerde le Front national".
## Réactions officielles à ces célébrations
À Lyon, la préfecture a estimé qu'environ 600 personnes avaient participé à un rassemblement organisé par l'ultragauche pour "fêter" la mort de Jean-Marie Le Pen, comme mentionné dans un post sur le compte Rebellyon. À Marseille, entre 200 et 300 participants ont aussi célébré l'événement sur le Vieux Port, créant une atmosphère festive, entre bouteilles de champagne et petits chapeaux de fête, accompagnée d'une pancarte affichant : "Enfin". Un rassemblement non déclaré à Strasbourg a été dispersé par les forces de l'ordre.
## Une condamnation des célébrations par le ministre
La réaction du ministre de l'Intérieur n'a pas tardé. Bruno Retailleau a déclaré : "Rien, absolument rien ne justifie qu'on danse sur un cadavre. La mort d'un homme, même s'il était un adversaire politique, devrait inspirer retenue et dignité. Ces scènes de liesse sont tout simplement honteuses."