#maths
Le gouvernement a mis en place une stratégie inédite afin d'inciter davantage de filles à choisir les mathématiques comme matière d'étude à l'école.
## Le retour des maths au lycée
Les mathématiques vont reprendre une place importante au lycée, après avoir été une option depuis 2021, elles vont redevenir obligatoires. En parallèle, l'État déploie un plan pour attirer un plus grand nombre de filles vers cette discipline.
## Les stratégies de Pap Ndiaye
Pap Ndiaye, le ministre de l'Éducation, a partagé son inquiétude lors d'une interview avec les Echos, en affirmant ne pas se satisfaire du nombre inférieur de filles par rapport aux garçons en mathématiques. Pour remédier à cela, il a élaboré une stratégie visant à "réconcilier tous les élèves" avec les mathématiques, en particulier les filles. Une étude de la Depp montre une baisse d'intérêt parmi les filles pour cette matière.
## Les chiffres de l'engagement féminin
À la rentrée 2021, 56 % des filles avaient opté pour les mathématiques en classe de première, mais ce chiffre est tombé à seulement 26 % en terminale. Cette tendance a des répercussions significatives sur leurs choix d'orientation vers l'enseignement supérieur.
## Promouvoir l'égalité et combattre les stéréotypes
En réponse à ce constat, Pap Ndiaye a pour objectif de promouvoir l'égalité en luttant contre les stéréotypes de genre dès la maternelle et en valorisant les modèles féminins dans ce domaine. Il a également prévu la création d'un club de mathématiques au collège dès la rentrée 2023, avec l'espoir de rendre cette matière plus attrayante.
## Des groupes de travail plus efficaces
Pour améliorer l'apprentissage, il souhaite que les groupes de mathématiques soient réduits, permettant ainsi un meilleur suivi des élèves. Ce système devrait aider les élèves en difficulté à bénéficier d'une attention individualisée de la part des enseignants, qui ne seront pas surchargés et pourront consacrer plus de temps à l'explication des exercices.
## Des doutes entourant la mise en œuvre
Cependant, toutes les initiatives de Pap Ndiaye ne font pas l'unanimité. Sophie Vénétitay, secrétaire générale adjointe du SNES-FSU, a exprimé ses doutes sur la pertinence de ces objectifs, soulignant que si l'inscription au club de maths est volontaire, cela ne garantit pas la participation d'une majorité de filles. Elle a également questionné la réalisation de petits groupes dans tous les collèges et la continuité de ces efforts durant toute l'année de 6e.
## Questions sur le programme
Sophie Vénétitay a fait remarquer que le programme de mathématiques en seconde vise à préparer les élèves à la spécialité scientifique, ce qui pourrait expliquer la perte d'intérêt au second semestre, avec une partie des élèves qui ne reste pas engagée.
## Une rentrée sous le signe des maths
L'interrogation se pose également concernant la nature obligatoi