Ces dernières semaines, plusieurs vidéastes algériens ont été placés en détention provisoire en France, suite à des incitations à la haine diffusées sur les réseaux sociaux. Ce phénomène suscite de vives inquiétudes.
## Des provocations sur le sol français
Le lundi 6 janvier, un ressortissant algérien s'est présenté au palais de justice de Grenoble, portant son bébé dans les bras. Inculpé pour provocation à un acte de terrorisme, il a été placé en détention provisoire après avoir appelé à commettre des actes criminels dans une vidéo en ligne. Son procès a été reporté au 5 mars.
## Une tendance préoccupante
Il ne s'agit pas d'un cas isolé : d'autres influenceurs algériens ont récemment été ciblés par les autorités françaises, après avoir également incité à la haine sur les réseaux sociaux. Un homme, par exemple, a été interpellé dans la région de Montpellier suite à des vidéos similaires. Le maire de Montpellier, Michael Delafosse, a été alerté par ses administrés et a décidé de faire appel à la justice, affirmant que les vidéos comportaient clairement des appels à la torture.
Selon Chawki Benzehra, un militant qui s'oppose au régime algérien, ces vidéos de provocation pourraient être mises en scène depuis l'Algérie, renforçant ainsi la dynamique de ce phénomène inquiétant.