Les sondages prévoient entre 12 et 14 % des suffrages pour le parti écologiste, alors que les élections sont fixées au 23 février. Robert Habeck, le représentant des Verts, a la responsabilité de redynamiser le parti en pleine tourmente.
## Lancement de la campagne électorale
À un mois et demi des législatives anticipées, les Verts ont commencé leur campagne. Robert Habeck et Annalena Baerbock, la ministre des Affaires étrangères, se sont réunis le 6 janvier à Lübeck, au nord de l'Allemagne. Leur participation au gouvernement s'est avérée délicate, suite à l'effondrement de la coalition dirigée par le chancelier Olaf Scholz.
## Pressions et concessions
Malgré leur passé de perturbateurs de l’ordre établi, ces dernières années, les Verts ont été secoués au sein d'une coalition hétérogène, peinant à s'impliquer de manière convaincante. Ils ont dû effectuer plusieurs concessions, telles que la réouverture temporaire de centrales à charbon, le renforcement des lois sur l'asile et la révision des objectifs climatiques à la baisse.
## Une image à redorer
Les enquêtes montrent que les Verts sont souvent perçus comme un parti des interdis. Lors des élections européennes de juin dernier, leur score a presque été réduit de moitié, et ils ont rencontré des difficultés lors de trois élections régionales en septembre.
Avec son savoir-faire en gestion et ses compétences oratoires, Robert Habeck doit maintenant redonner confiance à un parti en proie au doute. Après le scrutin du 23 février, il est envisageable que les Verts se retrouvent dans l'opposition.
## Un avenir incertain
Les conservateurs de la CDU, actuellement les grands favoris, ont désigné les écologistes comme leur principal adversaire et évitent, pour l'instant, toute idée d'alliance.