Le président Yoon Suk Yeol se trouve confiné dans sa résidence à Séoul, entouré de sa garde personnelle, suite à sa tentative de déclarer l'état d'urgence.
## Une foule divisée devant sa résidence
Des milliers de protestataires, tant pour que contre, s'assemblent devant la maison du président sud-coréen, défiant les intempéries. Certains réclament l'annulation de la destitution de Yoon Suk Yeol, tandis que d'autres appellent à son arrestation. Actuellement sous un mandat d'arrêt, le président reste enfermé chez lui, une tentative d'interpellation ayant échoué vendredi dernier face à la protection présidentielle.
## Déclarations de son entourage
Le responsable de la sécurité de Yoon Suk Yeol insiste sur la nécessité de protéger son statut. "Bien qu'il soit sous le coup d'une mise en accusation validée par l'Assemblée nationale, il demeure le président élu par le peuple", déclare-t-il. En début décembre, le président avait décrété la loi martiale afin de réprimer les voix d'opposition, ordonnant le déploiement de l'armée à l'Assemblée.
## Un procès imminent
Les députés, scandalisés par la situation, ont voté pour l'abrogation de la loi martiale ainsi qu'une motion de destitution. Cela a provoqué une escalade des manifestations pro et anti-Yoon Suk Yeol. À 16h, heure de Paris, le mandat d'arrêt prendra fin, et le procès de Yoon Suk Yeol est prévu pour le 14 janvier, alors que la cour constitutionnelle se prononcera sur sa destitution d'ici la mi-juin.