Depuis deux décennies, les données indiquent que le 3 janvier se classe comme le jour le plus meurtrier de l'année. Quelles en sont les raisons ?
## Un phénomène saisonnier
Sans vouloir être morose, il est intéressant de noter que ce jour fatidique coïncide avec un pic de mortalité. Tristan Falabrègue, expert dans le domaine funéraire, souligne que le mois de janvier voit une augmentation notable des décès, qui peuvent être attribués à des facteurs saisonniers. "En janvier, nous observons environ 50 % d'activité en plus, en lien avec l'augmentation de la viralité propre à la saison hivernale," précise-t-il.
## Pourquoi précisément le 3 janvier ?
Mais pourquoi le 3 janvier en particulier ? Avec près de 1 900 décès, cela représente une hausse de 19 % par rapport à la moyenne, une tendance observée depuis une vingtaine d'années selon l'Insee. On remarque un schéma : un pic en janvier et une baisse en été, laissant place à des spéculations sur l'augmentation de la mortalité parmi les populations les plus vulnérables durant cette période. Chloé Tavan, responsable à l'Insee, avance que les fêtes de fin d'année peuvent inciter certaines personnes à se battre pour atteindre ce moment festif, retardant ainsi leur décès, surtout pour les seniors en phase terminale. Une autre explication potentielle pourrait être la reprise des interventions chirurgicales programmées dès le 3 janvier.