Environ 20 enquêteurs du CIO, accompagnés de 80 membres des forces de l'ordre, ont tenté de procéder à l'arrestation du président déchu Yoon Suk-yeol dans sa résidence officielle située à Séoul. Cependant, les agents de sécurité présidentielle ont formé une véritable barrière humaine afin d'empêcher tout accès.
## Une tentative d'arrestation infructueuse
Les enquêteurs sud-coréens ont une nouvelle fois échoué, le vendredi 3 janvier, à arrêter Yoon Suk-yeol, en raison de son implication dans une tentative d'imposition de la loi martiale. L'opération, qui s'est étendue sur six heures, a été entravée par environ 200 soldats et agents de sécurité, selon un responsable du CIO qui a relaté la situation lors d'une conférence de presse.
## Des tensions et des altercations
Bien que les forces de l'ordre aient initialement barricadé l'accès avec une dizaine de minibus et d'autres véhicules, les enquêteurs ont réussi à infiltrer la résidence par un chemin secondaire. Ce responsable a mentionné qu'il y avait eu plusieurs incidents d'altercations, tant mineures que majeures, entre les membres des deux camps. Toutefois, il a précisé qu'aucun membre de son équipe n'avait eu de contact visuel avec Yoon Suk-yeol durant cette opération.
## La sécurité prime
Au vu de l’ampleur des effectifs présents à l'endroit, le responsable a indiqué que forcer le passage semblait irréaliste. Il a également rapporté que, face à de sérieuses préoccupations en matière de sécurité, l'arrestation a dû être suspendue. Le service de sécurité présidentielle avait déjà fait échouer plusieurs perquisitions ces jours précédents. Le CIO dispose jusqu'au 6 janvier pour réaliser l'arrestation de Yoon Suk-yeol, mandatée par la justice de Séoul.