Près de trente femmes dénoncent leurs conditions de travail ce jeudi 2 janvier sur le Vieux-Port. Elles s’opposent à leurs "déplacements abusifs" imposés par les hôtels. Une prime exceptionnelle JO est également réclamée en reconnaissance des efforts liés à cet évènement. Le cortège a traversé le centre-ville pour passer d’hôtel en hôtel afin de sensibiliser les clients et les passants.
« S’il y a des besoins dans tel hôtel, et bien on déplace des femmes de chambre d'un hôtel à l'autre, parfois même quelques quelques minutes avant leur prise de poste » déplore Julien, le secrétaire général de la CNT Solidarité Ouvrière 13.
Nabilla, une femme de chambre travaillant à l’Hôtel Marseille Prado Vélodrome, espère que la situation va évoluer : « Moralement, c'est vraiment épuisant et physiquement aussi. Il faut travailler vite. On a 27 minutes par chambre, parfois on fait jusqu'à 20 chambres par jour, donc on n'a même pas de pause… » confie-t’elle.
Contactée par La Provence, la société Acqua/Primium n’a pas souhaité réagir.